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Centrafrique: l’ex-milicien Maxime Mokom, libéré en octobre 2023, réclame des compensations à la CPI

Audience de confirmation des charges : Maxime Mokom nie toute implication dans les crimes qui lui sont imputés

RFI - 10/9/2024

Maxime Mokom, ex-chef des milices anti-balaka, libéré en octobre 2023 par la Cour pénale internationale (CPI), réclame désormais des compensations à la CPI. Le Centrafricain avait été incarcéré durant 19 mois pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés, pour des soupçons autour de la crise de 2013-2014. Mais, il y a près d’un an, le procureur avait retiré ces charges, affirmant ne plus avoir les preuves nécessaires pour obtenir la condamnation de l’ancien milicien. L’affaire Maxime Mokom est de nouveau à l’affiche des audiences de la Cour pénale internationale (CPI). Après 19 mois dans la prison de la juridiction, l’ex-chef anti-balaka a été libéré en octobre 2023 avant même son procès. Le procureur avait retiré les charges de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, affirmant ne plus avoir les preuves nécessaires pour obtenir la condamnation de Maxime Mokom. L'abandon des charges a été justifié par l'indisponibilité de témoins. Le milicien faisait l’objet de 20 chefs d’accusation pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, commis en 2013 et 2014 en République centrafricaine (RCA).

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