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Au sommet de l’UA, le Maroc et l’Algérie affichent leur rivalité dans la course pour de postes clés

Siège de l`Union africaine (UA) à Addis-Abeba

RFI - 14/2/2025

Alors que l’Union africaine se réunit vendredi 14 février à Addis Abeba, la compétition entre États pour décrocher un poste au sein des instances se fait sentir, surtout entre l’Algérie et le Maroc. Les voisins ont rompu leurs relations diplomatiques depuis 2021 et la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental par Washington. Car Alger, un grand soutien du front indépendantiste du Polisario, cherche à regagner son influence perdue à l’UA. Mercredi 12 février, la première manche de la confrontation Rabat-Alger s’est soldée par un match nul. L’Algérie briguait un poste au Conseil de Paix et de sécurité, organe clé de l’UA, une position aujourd’hui occupée par le Maroc depuis trois ans. Le lobbying des deux côtés a conduit au report de l’élection, aucun des deux n’a réussi à obtenir la majorité aux deux tiers, laissant vacant le poste réservé à l’Afrique du Nord. Le bras de fer continue, avec un nouveau duel qui se prépare pour le poste stratégique de vice-président de la Commission, élu ce weekend. Les deux candidates favorites sont l’ambassadrice algérienne auprès de l’UA Selma Haddadi, et la Marocaine Latifa Akharbach, présidente de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle au Maroc. Les deux pays mènent une campagne intense à l’issue incertaine. « C’est le stress, confie un membre de la délégation marocaine, l’élection au CPS nous a montré que certains électeurs ne tiennent pas leur parole, leur vote peut changer du jour au lendemain ».

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