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Monsieur Touadéra, écoutez le pasteur Talingano avant qu’il ne soit trop tard

Le Président Touadera poursuit la campagne referendaire dans le 5ème et le 8ème arrondissement de Bangui

Corbeau News Centrafrique - 15/4/2025

Le 30 mars dernier, lors des neuf ans de votre troisième mandat, la pluie a dévasté le pays, inondant les quartiers. Vous avez préféré célébrer au stade 20 000 places, ignorant la souffrance du peuple centrafricain. Pasteur Talingano pense que vous jouez un jeu dangereux, et pour toi, et pour la nation de votre cousin. Faustin-Archange Touadéra, vous vous accrochez au pouvoir comme si c’était votre dû, mais le pasteur Talingano a raison : vous jouez un jeu dangereux. Dans son discours brûlant de vérité, il vous met face à vos promesses non tenues. “Excellences, vous avez dit que vous ferez deux mandats seulement. Honorez votre parole”, vous lance-t-il. Mais où est cette parole aujourd’hui ? Enterrée sous vos ambitions de troisième mandat, piétinée par votre refus de libérer le peuple centrafricain que vous tenez en otage. Le pasteur Talingano ne mâche pas ses mots, et il a bien raison. “Ne prenez pas ce risque, mon bien aimé frère, Faustin-Archange Touadera “, vous avertit-il. Ce n’est pas une gentillesse, c’est un cri d’alarme. Vous vous entêtez, comme Pharaon face à Moïse, et regardez où ça l’a mené : englouti par sa propre arrogance. Talingano vous tend une porte de sortie : “tenez la main de la miséricorde de Dieu”, mais vous préférez serrer les chaînes du pouvoir. Grossière erreur. “Laisse partir le peuple”, répète-t-il, et c’est un ordre que vous feriez mieux d’écouter. Ce qui rend les paroles du pasteur Talingano si puissantes, c’est qu’il ne parle pas en l’air. Il pointe du doigt des signes que vous, Touadéra, refusez de voir. Ce vent qui a arraché les toitures et les arbres quand le corps de l’ancien Président David Dacko revenait de Yaoundé à Bangui, cette pluie qui a frappé comme un “coup d’État “, le 30 mars 2025 à Bangui et ailleurs, lors de votre discours sur le troisième mandat, ce n’est pas une coïncidence : “Le vent est l’armée de Dieu”, martèle Pasteur Talingano, et il a soufflé pour vous dépouiller. Vous croyez encore tenir les rênes ? Réveillez-vous : le pouvoir vous a glissé des mains, et vous ne voulez pas l’admettre. Vous, Monsieur le Président, vous vous prenez pour un roc, mais même les États-Unis, avec leurs bombes, ne tiennent pas face au vent. Alors qui êtes-vous pour défier cette force ? Le pasteur Talingano vous le dit cash : “Vous ne pouvez pas contester aussi longtemps contre Dieu”. Votre entêtement ne fait que prolonger la souffrance d’un peuple qui mérite mieux que vos calculs égoïstes. “Si le peuple doit partir dans de l’eau, à votre place, moi, je dirai non, je renonce”, clame Pasteur Talingano. Et vous, Touadéra, quand direz-vous stop à votre projet du troisième mandat ? Ce discours est une gifle que vous méritez. “Abdiquez, lâchez, laissez”, insiste le pasteur Talingano , et il parle au nom de tous ceux que vous étouffez. Vous n’êtes pas invincible, et ce vent qui a déjà frappé le 30 mars 2025 n’était pas un hasard, c’était un jugement. Le pasteur Talingano, avec son amour sincère pour les Centrafricains, vous conjure de libérer ce peuple. “Je vous aime”, dit-il même à vous, “toi des rats”, dans un élan de cœur qui dépasse votre froideur. Mais ne vous y trompez pas : cet amour n’excuse pas votre obstination. Faustin-Archange Touadéra, le message est clair : le temps presse. Le pasteur Talingano vous a montré la sortie. Prenez-la, ou le vent qui a déjà frappé risque de tout emporter : vous y compris. “Laisse partir les Centrafricains”, ordonne-t-il. Alors, pour une fois, écoutez….

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