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Centrafrique : l’opposition dénonce une impasse politique avant les élections du 28 décembre 2025

Une vue de la ville de Bangui, la capitale centrafricaine

Autre presse - 26/9/2025

À trois mois des élections présidentielles prévues le 28 décembre prochain en République centrafricaine, l'opposition a dénoncé jeudi 25 septembre, une "impasse politique", accusant les autorités de "liquider la démocratie et le pluralisme" dans le pays. Le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution de mars 2016 (BRDC), plateforme de partis d'opposition et d'associations de la société civile, a exprimé ses craintes lors d'une conférence de presse à Bangui. Les dirigeants du BRDC critiquent régulièrement le processus électoral, qu'ils jugent "tronqué", et s'opposent à la possibilité pour le président sortant, Faustin-Archange Touadéra, de briguer un troisième mandat, comme le permet la nouvelle Constitution adoptée en 2023. Les leaders du BRDC posent leurs conditions Ils ont conditionné leur participation au scrutin de décembre à la tenue d'un dialogue politique préalable avec les autorités sous l'égide d'une institution internationale. Le président avait initialement affiché son ouverture à un dialogue en mars, avant de durcir sa position lors du congrès de son parti, le Mouvement Coeurs Unis (MCU), en juillet. Une réunion inaugurale a cependant eu lieu le 2 septembre en présence du chef du gouvernement, de ministres, du BRDC et de membres de la Communauté italienne catholique Sant' Egidio, imposés par les autorités. Aucun calendrier pour la poursuite des discussions n'a été proposé depuis par le gouvernement, alimentant les accusations de "duplicité" portées contre le président Touadéra.

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